Résumé :
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Les conditions du milieu pénitentiaire, de par leur nature dégradante et aliénante, s’identifient à «l’enfer» comme une revanche vindicative, punitive, silencieuse mais sûre que Dieu imposerait au détenu. Ainsi, la prison serait-elle l’antichambre de l’enfer éternel. Mais, du sein de cet enfer, une brèche de retour à la vie est possible grâce à la reconnaissance de cette fragilité pour laisser s’infiltrer la lumière de l’espérance capable d’illuminer et de transfigurer sa vie jusque-là considérée comme finie. Comment le détenu, dans cette traversée de la peine carcérale, peut-il exorciser cette peur paralysante de l’enfer pour la transmuer en dynamismes qui impulsent un processus de conversion et de croissance ? (editeur)
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