Résumé :
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Dans les différentes questions pastorales touchant le couple et la famille, le recours à un certain nombre de points de repères théologiques s'impose : la pédagogie divine qui discerne ce qu'il y a de positif en toute vie, la gradualité de progression vers l'idéal évangélique, l'Église perçue comme maison de communion, la nécessaire contextualisation et l'évolution des normes, le renvoi à la conscience de chacun, le sens de la foi des fidèles et le respect de la pluralité des modèles ecclésiaux. Appliqués à la problématique des personnes divorcées-remariées au sein de l'Église catholique, ces principes conduisent à des propositions doctrinales et pastorales, qui échappent à la fois au rigorisme et au laxisme : elles ouvrent la porte de l'année sainte à une économie de la miséricorde, telle que la pratiquent les Églises orthodoxes, en vue d'une « deuxième célébration religieuse du mariage » à certaines conditions et d'un accès aux sacrements considérés surtout comme source de guérison pour ceux qui tombent.
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