Résumé :
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Dans son livre, Aristide Barraud, âgé de 27 ans, raconte sa lente renaissance, chaotique et lumineuse aussi. Il y a les opérations à répétition, un corps à la peine ; mais plutôt que de s’apitoyer – ce n’est pas vraiment dans le caractère d’un grand sportif, Aristide, quand il revient sur ses journées d’hôpital à Bichat, décrit comment la vie revient peu à peu dans l’observation méticuleuse d’un immeuble dont il suit les étapes de l’édification ou le flux incessant et presque organique des voitures sur le périphérique qui borde sa chambre. Dans une langue déliée très influencée par le rap, il y a de très belles pages également sur le brouillard vénitien, sur les chiens errant dans les ruines d’Aquila, autant d’échappées vers l’Italie, son pays d’adoption qu’il doit finalement quitter le jour où il fait le choix de ne plus jamais rejouer au rugby. Il y a aussi Paris, les courses folles dans la ville tant aimée à la recherche des sensations retrouvées.
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