Titre : | La Confiance d'une relation (2018) |
Auteurs : | Jean-Pierre Rosa, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Les Cahiers Croire (315, janvier-février 2018) |
Article en page(s) : | p. 22-32 |
Langues: | Français |
Catégories : |
[bibliothèque diocèse] Activité missionnaire |
Résumé : |
Le cahier théologie
Dès les premiers siècles,la relation maître-disciple s'est affinée. Il s'agissait pour un jeune moine de trouver un maître qui le guide et le console. Le père est sage et humble, le fils obéissant et confiant. Tous deux n'ont qu'un seul maître : l'Esprit Saint. Cette relation, que l'on appelle aujourd'hui accompagnement spirituel, est constante dans la vie de l'Église. Il y eut de grands maîtres, et de grands disciples. Chacun à sa place, l'essentiel est que les deux âmes montent vers Dieu et ne soient pas tournées l'une vers l'autre dans un face à face malsain. Tous à la suite du Christ, par l'Esprit. C'est ainsi que la vie du disciple s'affermit. - À l'écoute es Pères du désert Avec des méthodes parfois peu orthodoxes, les Pères du désert amenaient leurs disciples sur un chemin de liberté. Loin de vouloir les tirer vers des sommets inaccessibles, ils visaient la simplification et l'unification de leur vie. - Arnaud Desjardins enseigne l'ouverture et la tolérance - Charles de Condren, un maître aux nombreux disciples. - En quête de Dieu avec Ignace de Loyola Ignace de Loyola a beaucoup réfléchi sur son expérience pratique de conseiller spirituel. Pour lui, le maître ne s'impose pas, on vient à lui. Il reçoit mais n'influence pas. Et, toujours, il tourne ceux qui viennent le trouver vers le seul maître : Dieu. - Le maître est en position de recevoir. Il n'est pas de ceux qui interpellent, et moins encore un redresseur de torts. |