Titre : | Mutations de la sociabilité catholique en France (2019) |
Auteurs : | Danièle Hervieu-Léger, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Etudes (4257, février 2019) |
Article en page(s) : | p. 67-78 |
Langues: | Français |
Catégories : |
[bibliothèque diocèse] Paroisse [UNESCO] Changement culturel [UNESCO] Communauté [UNESCO] Secte religieuse |
Résumé : |
Le déclin du modèle paroissial se fait au profit de groupes « affinitaires ». Mais cela fait perdre la dimension collective qui caractérisait la paroisse ouverte à tous, au risque d'un repli sectaire. Il faut donc imaginer de nouveaux lieux qui, à l'instar de la communauté de Taizé (Saône-et-Loire) ou de certains monastères, conjuguent une dimension communautaire inscrite localement avec une généreuse hospitalité qui va du plus proche au plus lointain.
"Depuis plus d'un demi-siècle, les historiens et sociologues mesurent, à l'aune de la baisse des observances, le déclin du modèle paroissial dans l'organisation du catholicisme en France. Depuis presque autant de temps, ils anticipent un effondrement, que l'amenuisement irrémédiable du nombre de prêtres rend inéluctable. Il n'est pas nécessaire de développer des analyses statistiques sophistiquées pour comprendre que l'extinction prévisible du clergé (depuis 1959, il meurt plus de prêtres en France qu'on en ordonne) emporte nécessairement avec elle le mode de communalisation1 qui s'est construit autour de la figure du « curé de paroisse », en charge exclusive de la distribution des biens de salut dans le territoire confié à sa responsabilité par l'évêque..." Plan de l'article La fin de l'utopie territoriale du catholicisme La sociabilité affinitaire Un risque de fragmentation ? Des lieux d'hospitalité |