Titre : | Un lieu de contemplation (2020) |
Auteurs : | David Sendrez, Auteur ; Anne Lécu, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Les Cahiers Croire (327, janvier-février 2020) |
Article en page(s) : | P. 22-32 |
Langues: | Français |
Catégories : |
[bibliothèque diocèse] Mort (crucifixion) [UNESCO] Croix |
Résumé : |
Le cahier théologie
Très vite, il est apparu aux théologiens des premiers siècles que la Croix était un lieu théologique et de contemplation. Le Golgotha devenait le signe de l'amour infini de Dieu. À la fois une malédiction et une bénédiction. Sur la Croix, le Christ rejoint l'homme et le transforme. "Si vous voulez posséder le Christ, ne le cherchez jamais sans la Croix", écrivait Saint Jean de la Croix. Celui qui cherche Dieu ne peut donc pas faire l'impasse : d'une façon ou d'une autre, il sera rattrapé par la Croix, notre commune condition. Mais il trouvera aussi ce qu'elle promet et ce qu'elle donne : une force que rien n'entame. - Un clé pour les théologiens : Le supplice infamant de la croix est devenu au fil des siècles une des principales clés de compréhension de Dieu et de son oeuvre de salut. À condition de ne pas la dissocier de l'événement de la résurrection. Pour saint Paul, la Croix exige une reconfiguration radicale de la raison. La Croix est la clé qui donne l'intelligence de la vocation chrétien ne : il nous faut mourir avec le Christ pour ressusciter avec lui. - Saint Jean de la Croix, l'amant du crucifié - Édith Stein, à l'ombre de la Croix. - Pourquoi faudrait-il porter sa croix ? Plusieurs fois dans les Évangiles, Jésus affirme que pour le suivre, il faut "porter" ou "prendre" sa croix. Voilà qui pourrait stopper net bien des vocations. Que veut dire cette injonction ? - D'où vient le signe de croix ? |