Note de contenu :
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Sans qu'on ait vraiment conscience, nos relations sociales et amoureuses, que l'on croyait favorisée par l'hyperconnexion, évoluaient au contraire toutes dans le sens d'une mise à distance de l'autre, nous projetant vers un monde de sécheresse, de froidure et de solitude émotionnelle et physique. La crise sanitaire a révélé cette tendance de fond en même temps qu'elle provoquait une résistance, comme une révolte, où les baisers, d'abord interdits, risqués, occupent à nouveau une place de choix. Revisitant toute l'histoire du baiser, qui fut longtemps une pratique plus politique et religieuse qu'amoureuse, Jean-Claude Kaufmann analyse ici ce qu'embrasser veut dire et s'interroge sur l'émergence d'une nouvelle forme de romantisme dans nos sentiments.
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