Résumé :
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La « révolution des roses » de novembre 2003 avait été accueillie avec enthousiasme et augurait une vague de démocratisation des Etats postsoviétiques.En raison des tensions avec Moscou qui ont atteint leur point d’orgue avec la guerre d’août 2008, le regard porté par la presse et les acteurs internationaux sur les évolutions géorgiennes est conditionné par les rivalités géopolitiques au Caucase et par le cadre idéologique dans lequel elles s’inscrivent. La question de la démocratisation en est ainsi venue à occulter celle de la construction de l’Etat. Pourtant, le renforcement de l’Etat est érigé en priorité. Il n’est donc pas inutile de comprendre le fonctionnement de l’Etat géorgien dans les premières années de l’indépendance, pour mesurer les héritages qu’a reçus la nouvelle équipe et les changements opérés.
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