Pour la première fois, Christian Bobin livre un texte entièrement composé de lettres, dans un geste de résistance et d'attachement à la matérialité originaire de l'écriture. Rares et précieuses, ces lettres sont adressées tour à tour à sa mère, à un bol, à un nuage, à un ami, à une sonate.Sous l'ombre de Ryokan, moine japonais du XIX e siècle, l'auteur compose une célébration du simple et du quotidien. La lettre est ici le lieu de l'intime, l'écrin des choses vues et aimées. Elle célèbre le miracle d'exister.
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