Le pire de soi-même et le meilleur de soi-même sont-ils deux facettes d'un même phénomène humain? L'auteur s'intéresse à ce que vivent les athlètes qui dans les espaces et les temps sportifs ne sont pas reconnus dans ce qu'ils sont, mais soumis à l'obligation de performances excellentes. C'est aussi l'occasion d'identifier les zones de failles au sein desquelles un athlète peut ressentir l'expérience des limites de son corps dès lors que celui-ci devient pour une culture sportive un objet inutile. L'auteur conclut ses propos en précisant de quelles façons les temps et les espaces sportifs peuvent devenir ces chemins de conversion qui conduisent un athlète du faîte de la performance vers un au-delà de l'univers sportif.