Note générale :
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Alban De Laprelle. La vocation fige un état de vie dans un monde où tout nous pousse à embrasser ce qui n'est pas fixe, à aimer tout ce qui change, à désirer tout ce qui se consomme rapidement. Dans des existences ultra connectées, nous avons l'impression qu'un choix fixé dans le marbre viendrait porter atteinte à notre liberté la plus individuelle. Dans ce cadre, prendre une décision aussi forte suscite dès lors une vertigineuse frayeur, si vertigineuse qu'on consent même souvent à brouiller les appels de Dieu nous envoie. Pourtant, on sent bien qu'un vrai bonheur n'est pas possible sans ce choix et notre intuition nous pousse à rechercher cette voie, pourtant si exigeante. C'est tout l'enjeu et tout le paradoxe de la question de la vocation.
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