Résumé :
|
La déclaration Nostra aetate fut la surprise du concile Vatican II. Si, dans le sillage de la Conférence de Seelisberg (1947), les Pères souhaitaient proposer un texte sur le judaïsme afin de lever toute ambiguïté des expressions de la théologie chrétienne sur les juifs, et notamment eu égard à l'accusation de peuple déicide, dans le contexte de la création de l’État d'Israël en 1948 et de ses conséquences mortifères pour les Palestiniens, il était apparu impossible de ne pas évoquer les musulmans et par conséquent l'Islam.
|