Résumé :
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Pour la plupart des chrétiens, le choix d’une forme concrète d’existence, ou d’un « état de vie », naît d’une réponse progressive aux appels de la vie, à travers des circonstances et des rencontres où Dieu parle et ne se découvre bien souvent qu’après coup... Vient bien sûr un moment où il faut consentir à cet appel, et s’engager ; mais cette adhésion positive à quelqu’un, et à une forme de vie, ne se pose alors que rarement en termes de choix entre diverses vocations chrétiennes. Tel est le cas le plus fréquent pour ceux qui s’engagent dans la voie du mariage : ils ont rarement envisagé comme réellement possible pour eux une autre éventualité. Est-il alors nécessaire, utile, éclairant, pour mieux découvrir et recevoir sa propre vocation, d’avoir bien considéré les autres ? D’avoir effectivement « choisi » ?
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