Résumé :
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Divorcé remarié : une situation souvent difficile, pour les chrétiens particulièrement. C’est que, si l’Église a accepté la séparation des époux, elle n’admet pas le remariage. Sans doute, les choses ont évolué. On reconnaît plus largement que certains mariages, hâtifs, irresponsables, voire carrément névrotiques, ne peuvent décemment être référés à « ce que Dieu a uni » : élargissement des « causes de nullité ». D’autre part, on n’en est plus à la condamnation brutale ; là où l’on rappelait sans ménagement la loi, on fait davantage appel à la conscience. Progrès dans l’intelligence de la charité ou effet irrésistible de l’évolution des moeurs ? Après tout, l’un n’empêche pas l’autre. En tout cas, la « pastorale » des divorcés remariés s’efforce de les encourager dans la foi et de les conforter, non de les accabler.
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