Résumé :
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Quand un chrétien parle de vocations ou d’états de vie, il envisage spontanément le mariage ou le célibat pour le Royaume de Dieu. Paul n’a-t-il pas, dans la Première Épître aux Corinthiens, mis en parallèle ces deux situations comme les deux charismes dans lesquels pouvait se vivre la sexualité chrétienne à la suite du Christ ? Mais en appliquant habituellement la pensée de l’Apôtre à ceux qui, comme lui, choisissent le célibat dans un ministère reconnu ou, plus tard, dans un état de vie consacré, n’avons-nous pas forcé un peu sa pensée et systématisé son interprétation de la nouveauté évangélique ?
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