Résumé :
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Rompre un engagement de vie peut-il être entendu, en régime chrétien, sous le seul angle de l’échec personnel ou de la culpabilité collective ? Quand il s’agit de promesses faites à Dieu (c’est la définition du voeu et, par excellence, du voeu de religion), faut-il comprendre, avec la discipline ancienne, qu’on n’est jamais acquitté de ce defectus et que l’Église ne peut en rien pourvoir à de telles fractures ? Mais quand la résurrection du Seigneur gagne le monde, c’est pour y inscrire la vie où la miséricorde l’emporte, permettant à tous d’entrer dans l’alliance nouvelle (He 12,1s). Ainsi, c’est toujours au prix du corps livré et du sang versé qu’il nous est donné de rentrer en grâce.
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